Passover: Free to be yourself !
Mariacha Drai
Rabbanite, Therapist, Speaker
With the month of Nissan upon us, we mark the start of a new year and a new season. With that we harness many forms of renewal as we prepare for Passover!
The first day of the month of Nissan which is the first of the Torah's counting of the months, represents a form of Rosh Hashana, New Year. With this new beginning we are invited to renew ourselves. We are called upon to remove blockages, certainties, fixed thinking and preconceived patterns. Spring is a time to embrace upheaval, in this
season nature awakens, and the parallels between the material and spiritual worlds
reveal themselves.
Just as the earth renews itself, the flowers bloom, the days grow brighter, something within us also blooms. An inner transformation takes place, reflecting the physical transformations of the season.
At Rosh Hashana, we're called upon to look back and identify our poor behavior. In Nissan, the work is quite different: we let go of the past, we even burn the past as we burn hametz. In fact, we ask G-d, if any hametz has escaped us in the household, to consider that it no longer exists. The past that seems to condemn us, the various blockages we have, must be unlocked and in Nissan that possibility exisits. In this way, a universe of possibilities can emerge within us. This mirrors our exodus from Egypt, Mitzraim. The word in Hebrew breaks down as “metsar” and "yam”. “Tsar” means narrowness and “yam”, the sea. To come out of Egypt, to be oneself, means being whole, not torn between different narratives but emerging as our full selves. Only then can we carry the torch of the past and pass it on. Isn't the transmission of our Jewish identity our ultimate mission?
Pessah : Libre d’être sois-même
Mariacha Drai
Rabbanite, Thérapeute, Conférencier
Nissan arrive, nous voici au début d’une nouvelle année et à l’ouverture d’une nouvelle saison nous allons utiliser plusieurs formes de renouveau pour nous préparer à la fête de Pessah ! Nissan étant le premier mois de l’année, d’après le compte des mois dans la Torah, le premier Nissan représente en cela une forme de Rosh hashana. Avec ce nouveau début d’année, à Rosh hodesh Nissan, nous sommes invités à nous renouveler. Les blocages, les certitudes, la pensée figée, les schémas préconçus sont appelés à bouger. C’est au printemps que nous devons nous laisser bouleverser. En cette saison, la nature s’éveille. Or il existe un parallèle entre les monde matériel et spirituel. Lorsque la terre se renouvelle, lorsque les fleurs s’épanouissent, lorsque les journées se font plus lumineuses, quelque chose en nous fleurit aussi. Un mouvement intérieur s’opère, à l’image du monde qui change.
À Rosh Hashana, nous sommes appelés à porter le regard sur le passé afin d’identifier nos mauvais comportements. En Nissan, le travail est bien différent, plus question de se focaliser sur le passé. Au contraire, on va même brûler le passé comme on brûle le hametz. On demande d’ailleurs à D., si du hametz nous a échappé dans le ménage, de considérer qu’il n’existe plus. Le passé qui semble nous condamner, les différents blocages que nous avons doivent se déverrouiller. Il n’y a qu’en Nissan que l’on peut faire une chose pareille. De cette façon, un univers de possibles peut émerger en nous. C’est ainsi que nous sortons d’Égypte, mitsraim. Le mot en hébreu se décompose ainsi : metsar et yam. Tsar signifie l’étroitesse et yam, la mer. Sortir d’Égypte, être soi-même, c’est être entier, plein et non pas divisé entre plusieurs histoires. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut reprendre le flambeau du passé et le transmettre à son tour. La transmission de notre identité juive n'est elle pas la mission de notre vie ?
Photo by David Karsenty